Édition du vendredi 2 mars 2018
Budget européen : l'AMF demande que les territoires ne soient pas oubliés
Après la réunion du Conseil européen du 23 février, consacrée au budget futur de l’Union, le président Juncker a indiqué que des coupes budgétaires étaient envisagées dans les programmes « agriculture » et « cohésion des territoires », pour la période 2021-2027.
Dans un communiqué publié hier, l’AMF se dit « très inquiète » de cette évolution, en particulier pour ce qui concerne les subventions aux investissements locaux, dont elle rappelle qu’ils représentent aujourd’hui « un tiers du budget de l’Union européenne ». Une diminution de ces subventions aurait des conséquences sur de nombreux secteurs : « infrastructures, transition énergétique, recherche et innovation », liste l’AMF, qui rappelle que ces subventions concourent à « maintenir l’emploi et réduire les disparités de richesse entre les régions européennes et au sein même des régions françaises ».
Christophe Rouillon, vice-président de l’AMF chargé de l’Europe, a « porté ce message » hier auprès de la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, en lui soulignant que « les fonds européens sont une nécessité absolue pour maintenir la capacité d’investissement de toutes les collectivités locales. Seul un budget européen en extension permettra de financer les nouvelles priorités de l’UE et de maintenir l’intervention de l’Europe dans toutes les communes et intercommunalités de France. »
L’association Régions de France est totalement en phase avec l’AMF sur ce sujet, puisqu’elle a elle aussi communiqué à ce sujet, estimant que « les orientations de la Commission européenne pourraient notamment conduire à remettre en cause les deux grandes politiques européennes historiques à fort impact territorial que sont la politique agricole commune et la politique de cohésion ». Pour RdF, il est indispensable de poursuivre « une véritable politique de cohésion » : « Comme les 16 Länder allemands, les régions françaises appellent la Commission européenne et le gouvernement français à soutenir la poursuite après 2020 d'une véritable politique de cohésion pour toutes les régions européennes au regard des enjeux de compétitivité d'une part, de cohésion économique, sociale et territoriale pour l'ensemble du continent européen d'autre part. »
Entre 2014 et 2020, les subventions européennes à la politique de cohésion ont représenté, en France, quelque 15 milliards d’euros.
Dans un communiqué publié hier, l’AMF se dit « très inquiète » de cette évolution, en particulier pour ce qui concerne les subventions aux investissements locaux, dont elle rappelle qu’ils représentent aujourd’hui « un tiers du budget de l’Union européenne ». Une diminution de ces subventions aurait des conséquences sur de nombreux secteurs : « infrastructures, transition énergétique, recherche et innovation », liste l’AMF, qui rappelle que ces subventions concourent à « maintenir l’emploi et réduire les disparités de richesse entre les régions européennes et au sein même des régions françaises ».
Christophe Rouillon, vice-président de l’AMF chargé de l’Europe, a « porté ce message » hier auprès de la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, en lui soulignant que « les fonds européens sont une nécessité absolue pour maintenir la capacité d’investissement de toutes les collectivités locales. Seul un budget européen en extension permettra de financer les nouvelles priorités de l’UE et de maintenir l’intervention de l’Europe dans toutes les communes et intercommunalités de France. »
L’association Régions de France est totalement en phase avec l’AMF sur ce sujet, puisqu’elle a elle aussi communiqué à ce sujet, estimant que « les orientations de la Commission européenne pourraient notamment conduire à remettre en cause les deux grandes politiques européennes historiques à fort impact territorial que sont la politique agricole commune et la politique de cohésion ». Pour RdF, il est indispensable de poursuivre « une véritable politique de cohésion » : « Comme les 16 Länder allemands, les régions françaises appellent la Commission européenne et le gouvernement français à soutenir la poursuite après 2020 d'une véritable politique de cohésion pour toutes les régions européennes au regard des enjeux de compétitivité d'une part, de cohésion économique, sociale et territoriale pour l'ensemble du continent européen d'autre part. »
Entre 2014 et 2020, les subventions européennes à la politique de cohésion ont représenté, en France, quelque 15 milliards d’euros.
F.L.
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